"Noce à La Naze" par Paul Denarié à la Mairie

La commune de Valmondois a acquis ce tableau en septembre 2019.

Il est exposé dans le hall d'accueil de la Mairie.

Paul Denarié, dit aussi Jean Sorlain, né en 1859 à Paris et mort en 1942 à Paris, est un peintre français. Il commence la profession d'artiste peintre dès l'âge de 15 ans. Elève des cours de la ville de Paris, il est notamment l'élève de William Bouguereau.

Il est choisi en 1897 pour faire le portrait officiel du Shah de Perse en visite à Paris1. L'artiste fréquente dès 1881 les peintres d'Auvers-sur-Oise. Estimant que la nature est la meilleure des écoles, il déplace son chevalet en Bretagne et en Normandie, en particulier de nombreux séjours à Saint-Malo, Rouen et Honfleur. Tout comme ses contemporains, il réalise des croquis sur le vif en pleine nature qu'il retravaille ensuite en atelier. La majorité de son oeuvre se situe aux environs de Paris (Pontoise, Auvers-sur-Oise, Cergy...) et en Normandie (Honfleur, Le Tréport, Rouen...).

Son atelier était situé au 9 rue de Provence à Paris. En conséquence, il travaille beaucoup Paris et dans ses environs, notamment à Montmartre où il est surnommé "le doyen des peintres"1 et sur les bords de seine où il peint son dernier tableau en septembre 1941.

Il a exposé à Paris au Salon des Indépendants2, au Salon des humoristes, au Salon de l'école française, et est à l'origine de la création des expositions en plein air des "Artistes Professionnels Français".

Il fonde en 1930 la société "Les trente ans de la Palette" regroupant des peintres, dessinateurs et sculpteurs. Les débuts de cette société sont prometteurs avec notamment une exposition au Grand Palais en 1931 mais dont l'essor est arrêté par la guerre.

Lauréat de la ville de Paris, il est fait officier d'Académie en 1932 et est le président de la société du Damier Parisien.

Poète et chansonnier, on lui compte une dizaine d'oeuvres littéraires destinées au spectacle (1889-1902).

Son œuvre est connue pour ses scènes de foires, de kermesses, de marchés, ses reconstitutions d'épisodes quotidiens, le dessin des métiers anciens mais aussi et surtout pour ses basses cours et vues de villes de Normandie.

Il a travaillé avec de nombreuses techniques comme la peinture à l'huile, la gouache, l'aquarelle ou encore le dessin.

Il figure au Bénézit comme peintre de scènes animées.

Ses œuvres sont présentées dans les musées d'art de la Ville de Cherbourg, Rouen ou encore Le Havre.

La vente d'une partie de son atelier a été réalisée par ses héritiers le 3 mai 1963 à l'hôtel des ventes Drouot à Paris. Son fils, Georges Denarié écrit au moment de la vente de l'atelier que son père possédait "à fond l'art du dessin et, soit de son crayon rapide et sûr, ou de son pinceau, combien habile, il savait avec une apparente facilité et une science de la composition, évoquer la Nature sous son angle le plus réel tout en de réservant d'y enclore l'accent d'une poésie personnelle".